Il
appartient à l’administration d’établir par tous moyens que les actes
interruptifs de prescription sont parvenus en temps utile au
contribuable.
Pour cela, elle n'est pas tenue de
recourir exclusivement à l’envoi d’une proposition de rectification par
lettre recommandée avec accusé de réception.
Si elle
utilise d’autres voies, notamment celle d’une société de messagerie,
elle doit établir la date de présentation du pli et, si le pli n’a pas
été retiré, la distribution d’un avis de passage par des modes de preuve
offrant des garanties équivalentes.
A cet effet,
l’administration peut produire un ensemble de justificatifs comportant
des mentions claires et concordantes établissant que Chronopost a
présenté deux fois le pli au domicile du contribuable et l’a avisé de ce
que le pli contenant la proposition de rectification était à sa
disposition au bureau de poste.
CAA Bordeaux 15 janvier 2015, n° 14BX00809