Saisie d'une question préjudicielle par le Conseil d'État, la Cour de justice de l'Union européenne va devoir trancher sur la question de savoir si une somme conservée par une compagnie aérienne représentant le paiement d'un billet d'avion non échangeable et non utilisé ou périmé doit, ou non, être soumise à la TVA.
Pour cela, la Cour devra s'appuyer sur les règles communautaires qui régissent la définition d'une prestation de transport, le champ d'application de la taxe, ainsi que le fait générateur de la TVA.
Un transporteur aérien considère que le prix des billets non utilisés par ses clients constitue une indemnité visant à réparer un préjudice et donc, de facto, située hors champ d'application de la TVA.
Au contraire, l'administration considère que les sommes ainsi conservées constituent la contrepartie de la prestation de transport, nonobstant son inexécution matérielle, et qu'elles sont donc taxables de plein droit.
Au-delà des transporteurs aériens, ce sont d'autres types de transports qui pourraient être concernés ou d'autres activités liées au tourisme.
CE 21 mai 2014, n° 365172
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